kuro goma

kuro goma

Kuro Gom a signifie “sésame noir” en japonais. Une matière première précieuse dans la cuisine du pays du Soleil Levant, que Maximilien Risch et Daisuke Yoshioka utilisent à bon escient au sein de cet izakaya.

Ce bistrot japonais révèle un univers épuré et chaleureux, et dans les assiettes, l’authenticité culinaire fait plaisir.

Le jeune patron, Maximilien Risch, est né à Annecy, mais sa mère est japonaise et bonne cuisinière.

« Mes sources d’inspiration viennent donc des recettes familiales et aussi d’amis japonais cuisiniers », confie le propriétaire qui a travaillé en cuisine et en salle chez Satsuki , à Chamonix. « Lorsque j’ai ouvert Kuro Goma , il y a deux mois, j’ai sollicité, pour du consulting culinaire, Jonathan Alvarez, second du grand chef Jean-François Piège. Nous avons élaboré la carte ensemble », affirme Maximilien, ensuite rejoint par Daisuke Yoshioka, qui a exercé pour un izakaya à Tokyo et chez Akoya , à Nice.

C’est le soir que l’on découvre les intéressants petits plats à partager, aux textures, saveurs, cuissons et assaisonnements ultra peaufinés. D’emblée, on est emballé par les croquetas de tofu frit (notre recette du jour) et les aubergines frites, bouillon chaud de dashi, daïkon râpé, togarashi (épices). Tendre à souhait et très goûteuse, la noix d’entrecôte grillée à la sauce yakiniku, sel de citron et yuzu maison, fond en bouche. Il faut absolument goûter les gyoza, ravioles japonaises à la viande ou en version végétarienne, farcies au chou chinois, ciboule Nira et shiitakés. Ici, pas de sushis, mais des sashimis saumon.

Parmi les accompagnements, on adore la soupe miso. Les desserts sont également maison, comme la crème brûlée infusée au thé Hojicha, au goût légèrement grillé. Ces moments de pur bonheur gustatif peuvent s’accompagner de sakés, bières ou encore de vins de prune. Le service est efficace et l’on repart ravi de cette belle découverte.

 

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